Électricité  électronique : Circuit électrique RLC
Oscillations électriques forcées.

Réponse 1 : Étude de la tension v(t) aux bornes du condensateur de capacité C

a

v(t)=q(t)Ceti(t)=-dq(t)dt

b

ωo=1LC=14.10-2.22.10-9=33,7.103rad.s-1

Qo=LRC=4.10-213522.10-9=10.

c

Loi des mailles : u(t)=uR+uL+uC

u(t)=-Ri(t)-Ldidt+v(t)aveci(t)=-dq(t)dt=-Cdvdtu(t)=RCdvdt+LCd2vdt2+v(t)

d2vdt2+RLdvdt+1LCv(t)=1LCu(t)

et avec ωo2=1LC et ωoQo=RL on obtient :

d2vdt2+ωoQodvdt+ωo2v(t)=ωo2u(t)

Réponse 2 : Étude du régime forcé

a

Le dipôle (AB) est en régime forcé car on impose une tension extérieure, sinusoïdale de pulsation ω, u(t) à ses bornes.

Si on applique v(t) aux bornes d'un oscilloscope utilisé en mode balayage, on observe une variation sinusoïdale de Français : v(t) de même pulsation ω .

b

. Notation complexe : u(t)¯=u¯ejωt=uejωt et v(t)¯=v¯ejωt=vejϕejωt.

On a : dv¯dt=jωv¯ejωt et d2v¯dt2=-ω2v¯ejωt . En simplifiant par ejωt , l'équation différentielle devient :

-ω2v¯+ωoQo(jω)v¯+ωo2v¯=ωo2u¯[ωo2-ω2+jωωoQo]v¯=ωo2u¯

H(jω)=v(t)¯u(t)¯=v¯u¯=11-ω2ωo2+jQoωωo=11-x2+jQox

avec x=ωωo

c

On imposeω=31500rad.s-1<ωo=33700rad.s-1 doncx<1. On a :

|v¯|=u(1-x2)2+x2Qo2=vetarg(v¯)=ϕ=arg(u¯)-arg(1-x2+jxQo)=-arg(1-x2+jxQo)

tanϕ=-xQo(1-x2)

x=ωωo=0,935 et Qo=10 soit tanφ=-0,74etφ=-36,5°v(t) est en retard sur u(t).

Réponse 3 : Étude la résonance en intensité

a

On a uAB¯=Zi¯etuAB=-Ri-Ldidt+qC=-Ri-Ldidt+1Cidt(cari(t)=-dqdt)

uAB¯=[-R-jLω-1jCω]i Z¯=-[R+j(Lω-1Cω)]

Avec : ωo2=1LC,onaL=1Cωo2etQo2=LR2C=1R2C2ωo2C=1RωoQoetL=RQoωo:

Z¯=-[R+jLω-jCω]=-[R+jRQox-jRQoωo]Z¯=-R[1+jQo(x-1x)]

On a : |Z¯|=Z=R1+Qo2(x-1x)2

Application numérique

Z=1351+100(0,935-10,935)2=227Ω

b

On a u(t)=Uo2cosωt et i(t)=Io2cos(ωt+φ) .

v(t)=qC=-1Cidtv¯=-1jCωi¯φ=Argi¯=Argv¯-Arg(jCω)=ϕ-π2

on a u¯=-Zi¯|i¯|=Io2=|u¯||Z¯|=Uo2Z : Io(ω) est maximale quand Z est minimale. Il est évident que Z est minimale quand le terme (x-1x)2 est minimale c'est-à-dire quand il est nul soit : x2=1ω=ωo .

Le maximum d'intensité dans le dipôle AB correspond donc à une pulsation ω du générateur égale à la pulsation propre ωo du circuit (L,C) : c'est la résonance d'intensité.

Si x2=1ω=ωo alors Z=R .

c

Io=UoZIoR=UoR et pour x=1 alors |H¯(jωo)|=QoVo=QoUo .

Application numérique

 Qo=10etUo=5,4V,Io=40mA etVo=54V d'où l'appellation de facteur de surtension Qo.

d

La bande passante à moins 3dB du dipôle AB pour la résonance en intensité correspond à la bande en fréquence [fmin;fmax] telle que :

Io(fmin)=Io(fmax)=IoR2 et alors

f[fmin  ;fmax],Io(f)IoR2=Uo2R

Δf=fmax-fmin : bande passante à 3dB

Sachant que ω=2πf , on peut calculer la largeur de la bande passante en évaluant Δω en rad.s-1 puis revenir à Δf=Δω2π

Il faut donc résoudre l'équation :

Io=UoZ=IoRR2=UoR2Z=R2Z3=2R2

On a donc : 2=1+Qo2(x-1x)2x-1x=±1Qox2±1Qox-1=0

Le discriminant de cette équation du second degré vaut Δ=1Qo2+4>0. Pour un signe donné(+ ou -) dans l'équation de départ, on obtient deux solutions réelles de signes opposés (produit des racines = -1<0). Comme x doit être positive (rapport de 2 pulsations) seules les solutions positives sont acceptables.

x2+1Qox-1=0x+=-12Qo+12Qo1+4Qo2

x2+1Qox-1=0x+=+12Qo+12Qo1+4Qo2

x=ωωoΔω=ωoΔx=ωo[x--x+]=ωoQo=3370 rad.s-1

Qo=ωoΔω est appelé facteur de qualité et caractérise l'acuité de résonance.

Lorsque Qo est grand, pour ωo donnée, Δω est faible : on parle alors de résonance aiguë, le circuit (R,L,C) est dit sélectif en fréquences, l'amplitude du courant ne prend des valeurs importantes que sur une petite gamme de fréquences.

Lorsque Qo est petit, pour ωo donnée, Δω est grand : on parle alors de résonance floue, le circuit (R,L,C) est alors peu sélectif en fréquences, il ne privilégie pas vraiment de fréquences.