Multiplicateur
Le signal à amplifier est appliqué sur l'entrée +. Pour diminuer l'influence des courants d'entrée, on ajoute sur cette entrée une résistance R_0 = R_1 // R_2. Avec un amplificateur idéal, il est inutile de la prendre en compte puisque le courant qui la traverse est nul. On a donc : V^+ = V_{E}.
Comme la réaction est négative, on peut écrire que : V^+ = V^– =V_A.
Le courant d'entrée étant négligeable, l'application du théorème de Millman au point A donne :
V_A=\frac{V_s/R_2+0/R_1}{1/R_2+1/R_1}=V_E
On en déduit : V_S=\left(1+\frac{R_2}{R_1}\right)V_E
Le gain est positif et toujours supérieur à 1.
Avec un amplificateur opérationnel idéal l'impédance d'entrée du montage est infinie.
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Si la tension d'entrée V_E est trop grande, il y aura saturation de la sortie : la relation précédente n'est valable que si V_S < V_{Sat}.
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La fréquence du signal d'entrée doit être inférieure à une fréquence limite qui est fonction du gain. Par exemple avec un amplificateur de produit gain-bande passante égal à 20 MH_Z, et un rapport R_2/R_1 égal à 100, la fréquence de coupure sera voisine de 200 kH_Z.
Circuit suiveur
La sortie est reliée à l'entrée inverseuse. Comme \epsilon = V^+ – V^– = 0, V_E = V^+ = V^–
V_S=V_E : le gain est unitaire.
En première analyse ce montage ne présente aucun intérêt mais on constate que son impédance d'entrée Z_E est très grande et son impédance de sortie Z_S très faible. La sortie ne prélevant aucune puissance sur le circuit d'entrée ne perturbe pas celui-ci.
Ce montage constitue un adaptateur d'impédance de gain unité.