Soient deux référentiels et en déplacement rectiligne uniforme, l’un par rapport à l’autre, à la vitesse .
La particule libre se déplace à une vitesse dans le référentiel et dans .
Dans un premier temps, l'inégalité entre les normes est supposée vérifiée selon : .
Le lagrangien dans s'écrit :
L’inégalité entre les modules des vitesses permet un développement limité au voisinage de .
La variable est déjà notée comme suit :
La variable de la fonctionnelle étant , la fonctionnelle lagrangienne est développée au premier ordre en pour obtenir :
Les deux lagrangiens et peuvent être égaux (et la forme de fonctionnelle en validée) si le terme correctif au premier ordre peut être assimilé à la dérivée suivante :
pour une situation à un degré de liberté et également dans le cas le plus général.
La présence multiplicative du vecteur vitesse , représentant la composante en dans le terme correctif, ainsi que la dépendance uniquement en du lagrangien permettent de conclure que :
la condition est réalisée si ne dépend pas de la vitesse.
Cette dérivée est donc constante, et cela quelle que soit la forme de .
Ce résultat valide la forme mathématique du lagrangien pour la particule libre, dans tout référentiel galiléen.
Remarque :
Le symbole a été remplacé par puisque ce lagrangien est valide dans sa forme exacte : les puissances supérieures de ne peuvent exister.
De même, si la vitesse relative de translation des référentiels n'est pas faible, le développement limité en peut être prolongé aux ordres supérieurs.
Cette opération fait apparaître des dérivées supérieures en de ... qui sont identiquement nulles.
Ainsi la condition , à l'origine du développement limité, peut être relaxée.