La donnée des volume, pression et température du gaz au point C définit complètement les variables thermodynamiques du gaz en particulier soin nombre de moles. Le volume
au point
du cycle dépend de ce nombre de moles suivant la loi des gaz parfaits. Ainsi :
soit
. Numériquement, on obtient
.
Le point
est défini par son appartenance à l'isotherme passant par
, et l'adiabatique passant par
. Ainsi,
et
. L'élimination de
entre les deux équations permet d'obtenir l'expression de
:
Numériquement,
. La pression du gaz en
veut
. Les coordonnées
du point
peuvent s'obtenir à partir de la même technique que celle utilisée pour le point
. On peut également se rappeler que pour une transformation adiabatique, le produit
est constant. Ainsi :
, soit
. Numériquement, on obtient
.
Les points C et D étant à la même température,
, d'où
.
Le tracé du cycle dans le diagramme de Clapeyron est donné sur la figure 1 ci-dessous.
Les échanges de chaleur ont lieu au cours des compressions et détentes isothermes. La variation d'énergie interne du gaz parfait étant nulle au cours de ces transformations, et celles-ci étant supposées quasi-statiques, on a
Après intégration, on obtient sur l'isotherme :
:
De même sur l'isotherme
:
Numériquement,
est la chaleur reçue par le gaz de la source chaude, et
est la chaleur donnée par le gaz à la source froide.
Au cours du cycle
, d'où
. Cette machine thermique est donc un moteur thermique, du travail étant fourni par le gaz au cours d'un cycle.
Cette machine étant un moteur thermique, son rendement est évalué par
Relation liant les volumes des quatre points du cycle :
Cette relation aurait pu être obtenu et exploitée à la question 1). En se rappelant qu'au cours des transformations adiabatiques
est constant, on a :
et
. Or,
et
.
Donc, en multipliant les deux expressions de
constante, on obtient
, soit
. En reprenant les expressions littérales pour
et
obtenues plus haut, il vient :
qui se simplifie en
Pour retrouver cette expression, on peut également s'appuyer sur le second principe de la thermodynamique. Selon ce principe, la variation d'entropie du système au cours du cycle (qui est nulle) vérifie
, d'où
. Il y a égalité dans le cas réversible, ce qui est le cas ici.
Donc on peut écrire également
.
Numériquement,
.