Quand l'interaction forte a lieu pendant un temps très court, les forces d'interaction sont internes, intenses et surtout réciproques, conformément au principe d'action et de réaction.
Le système constitué par les deux corps peut être considéré comme isolé : en vertu du PFD, sa quantité de mouvement totale est conservée.
Cette propriété est commune aux chocs et aux collisions.
Les chocs se déclinent alors en fonction de caractéristiques expérimentales particulières qui seront décrites et étudiées.
À noter que la résolution exacte de problèmes de chocs, dans des situations expérimentales générales, est quasi impossible.
En effet, le nombre d'équations par rapport au nombre d'inconnues devient rapidement insuffisant.
Lorsque collisions et chocs mettent jeu un grand nombre de particules la complexité en est augmentée.
Cette difficulté a permis d'ouvrir la voie vers des méthodes plus globales puis statistiques et/ou s'appuyant sur des données expérimentales comme la théorie de la diffusion.
Les dimensions des corps en action sont ici ignorées.
Seuls sont représentés et considérés leurs centres de masses ce qui revient à décrire des points matériels.
Néanmoins tout ce qui suit reste vrai pour des corps solides de dimensions non négligeables : l'étude qui suit en est une partie puisque associée au seul mouvement des centres de masse.
En effet, comme il sera développé dans le grain 3, sur les solides, il restera les rotations de chaque corps à ajouter.
Le jeu de billard en constitue un exemple très visuel.