Introduction
Pour rappel :
Un changement de direction dans un mouvement de point matériel permettait une description du mouvement au moyen d'une variable angulaire.
Le formalise lagrangien et le principe de moindre action associait l'évolution de la variable angulaire à celle du moment cinétique ou moment angulaire.
Plus particulièrement,
Pour une particule en rotation autour d'un axe, l'évolution de son mouvement était directement décrite par le théorème du moment cinétique.
L'équation différentielle obtenue est vérifiée notamment par le vecteur-rotation (résultat de l'action).
Le moment des forces est à l'origine du mouvement produit.
Ce moment est nul si la force est nulle ou si sa droite d'action croise l'axe de rotation (force centrale par exemple).
En application de ce qui précède et pour deux particules en interaction gravitationnelle ou électrique, considérées globalement, (problème à deux corps soumis à des forces réciproques), la nature centrale des forces permettait de déduire la conservation du moment cinétique total, ainsi que celui du problème réduit (de la particule fictive).
Dans ces deux cas, si le moment cinétique total est conservé, le système mécanique ne présente « que » des mouvements de ‘translation', circulaire ou conique, autour du centre d'attraction.
Qu'en est-il pour un solide doté de ses rotations propres ?