Conclusion
Avec les exemples considérés, la formulation d'Euler pour les rotations du solide paraît simple d'utilisation.
En effet lorsque les axes principaux ( ) sont déterminés et les rotations réelles du solide identifiées par rapport aux rotations d'Euler ( ), il reste à
déduire le vecteur rotation de composantes ( ) et
appliquer les équations d'Euler, sans oublier les moments de forces à l'origine des rotations.
La toupie soumise à son poids et à la réaction du support (en ) peut ainsi être traitée.
Le moment du poids ne peut avoir de composante selon l'axe , la composante du moment cinétique est donc conservée et est constante.
Pour les deux autres directions, si l'axe est dans le plan contenant l'axe vertical , alors le moment du poids est porté par et vaut .
Avec le formalisme lagrangien, l'étude est toujours plus directe et systématique.